Document 1 : De nouveaux enjeux pour le Cantal
Le Cantal, un territoire sans demandeur d’emploi ? Avec un taux de chômage de 6,3 % au troisième trimestre 2016, le département affiche le taux le plus faible de France devant la Lozère [...].
Ces bons chiffres devraient ravir les acteurs économiques. Mais la réalité est plus contrastée. Car le département, dont la préfecture est l’une des rares à ne pas être reliée à l’autoroute, est sujet au déclin démographique – il a perdu 9 % de ses habitants entre 1982 et 2010 – et à un vieillissement de sa population.
Si certains secteurs d’activité, comme le transport ou le bâtiment, peinent à recruter, les services publics, eux, sont en décroissance, nuance Eric Debuire, secrétaire général départemental de la CGT, installé dans le Cantal depuis 2000. « Le département a perdu six bureaux de postes, cinq trésoreries principales, une agence EDF doit fermer en juin, le ferroviaire est à l’abandon… », détaille le syndicaliste. « Nous sommes dans une zone rurale peuplée de personnes âgées, ayant un revenu très bas, qui a besoin d’une politique de services publics de proximité ».
Pour les élus, l’enjeu principal est d’attirer de nouveaux habitants, en leur proposant une offre complète. « Il leur faut insister sur la qualité de vie dans le territoire et sur la qualité des services liés par exemple à la scolarité des enfants ou aux nouveaux usages numériques », explique Laurent Rieutort, directeur de l’Institut d’Auvergne du développement des territoires. Salons spécialisés, dispositif WorK2Be pour trouver du travail au conjoint d’un nouvel arrivant, accompagnement des porteurs de projets… Les outils se sont multipliés pour transmettre un même message : « Le Cantal embauche ! » Et, depuis 2003, ils ont permis à 96 familles de s’installer dans le département.
Surtout, la clé pour le territoire est de parvenir à retenir ses jeunes. Faute d’offre universitaire suffisante dans le département, nombre d’étudiants vont suivre un cursus ailleurs. Et trouvent, ensuite, un emploi sur place. [...].
Source : Solène Lhénoret, « Dans le Cantal, trouver trente salariés ce n’est pas évident », Le Monde, mis en ligne sur le site lemonde.fr le 24 mars 2017.
Document 1 1. Relevez quatre éléments qui, d’après cet article, montrent que la situation du Cantal est révélatrice de celle que connaissent les espaces de faible densité. Quatre des éléments montrant que la situation du Cantal est révélatrice de celle que connaissent les espaces de faible densité :
- la
est l’une des rares à ne pas être reliée à
;
- le Cantal a perdu
% de ses habitants entre 1982 et 2010 ;
- le département a perdu
bureaux de poste ;
- une zone
peuplée de
.
Document 2 : Image utilisée dans le cadre d’une opération de communication menée par le département du Cantal en 2017
Document 2 2. Quelles catégories de population le Cantal cherche-t-il à retenir et à attirer ? Pourquoi ? Les catégories de population que le Cantal cherche à retenir et à attirer sont les
et les
avec de jeunes enfants. C’est une population
, dynamique qui est visée pour
un espace démographique en déclin et construire un nouvel avenir au territoire en étant porteurs de
.
Documents 1 et 2 3. Relevez une phrase du document 1 permettant d’expliquer le message du document 2. « Il leur faut insister sur la
dans le territoire et sur la
liés par exemple à la
des enfants ou aux nouveaux usages
».
4. À l’aide de l’exemple du Cantal et de vos connaissances, montrez qu’un espace de faible densité possède des atouts et peut les valoriser. Un espace de faible densité possède des atouts que les espaces à forte densité ne possèdent pas. Une
meilleure avec moins de
, moins de stress, d’embouteillages, de nuisances. Les espaces de faible densité comme le
, le Lubéron, le Gers ou la Corse possèdent également les atouts d’un terroir riche et les activités liées au
vert. Enfin, l’aide des services publics et la dématérialisation
(travail à
) constituent également des atouts précieux.