Discours de Hitler (28 avril 1939).

Un jour, j’ai pris en main la direction d’un Etat menacé d’une ruine totale, grâce à la confiance qu’il avait mise dans les promesses du reste du monde et dans le mauvais régime des gouvernements démocratiques...Je me suis vu appelé par la Providence à servir mon peuple et mon peuple seul...J’ai vécu jour et nuit avec pour seul but le renouveau de la puissance de mon peuple.
J’ai sorti l’Allemagne du chaos, rétabli l’ordre, accru la production dans des proportions énormes, j’ai développé la circulation, ordonné la construction de routes ; j’ai fait creuser des canaux, édifier de gigantesques usines et je me suis efforcé en même temps de favoriser la culture et l’éducation de mon peuple. J’ai pu rendre un travail utile à 7 millions de chômeurs ; non seulement j’ai donné aux Allemands l’union politique, mais je les ai aussi réarmés. J’ai également entrepris de déchirer feuille par feuille le traité dont les articles contiennent l’oppression la plus vile que des êtres humains aient jamais dû supporter.
J’ai rendu au Reich les provinces qu’on nous avait volées en 1919, j’ai ramené au pays natal des millions d’Allemands qui en avaient été arrachés et vivaient une vie misérable, j’ai rétabli l’unité historique de l’espace vital allemand et, M. Roosevelt, j’ai accompli tout cela sans répandre une goutte de sang et sans apporter à mon peuple, et aux autres par conséquent, les malheurs de la guerre...
Je crois que c’est de cette façon que je peux le mieux servir ce qui nous concerne tous, la justice, le bien-être, le progrès et la paix pour la communauté humaine.