Dans la société d’Ancien Régime, l’ordre qui comporte le plus de membres. C’est aussi l’ordre marqué par la plus grande diversité. Il compte des paysans, des ouvriers mais aussi des bourgeois.
Assemblée exceptionnelle convoquée par le roi qui réunit des représentants des trois ordres afin de chercher des solutions à une crise politique.
Ensemble de lois fondamentales définissant et garantissant l’organisation des pouvoirs, la forme du gouvernement et les droits et devoirs des citoyens.
Régime politique dans lequel le roi dispose de tous les pouvoirs.
Assemblée formée par les représentants de la nation. Le 9 juillet 1789, elle se proclame « constituante », c’est-à-dire chargée de rédiger une constitution.
Groupe de révolutionnaires, reconnaissables à leurs vêtements, défenseurs d’une République égalitaire.
Régime politique où le pouvoir est exercé par des représentants désignés par le peuple. Les citoyens y participent en votant et peuvent se présenter aux élections.
Alliance conclue par plusieurs pays contre un adversaire commun.
Situation de violence extrême engendrée par les mesures prises contre les ennemis de la Révolution. Un de ses représentants est Maximilien de Robespierre.
Accord entre l’État et le pape réalisé sous le règne de Napoléon Il instaure la liberté de culte.
Sentiment d’appartenir à une nation, c’est-à-dire un peuple uni par une culture commune et par la volonté de vivre ensemble sur un même territoire.
Au moment des Cent-Jours, un orphelin découvre les deux faces des guerres napoléoniennes et s'initie au maniement du télégraphe.
Recueil de textes de lois qui fixe les relations entre les individus dans la société française. Il a été rédigé à l’initiative de Napoléon Ier.
Prise de pouvoir par la force.
Contrôle et condamnation d’une œuvre, d’un texte, d’une opinion.
Association dont les membres discutent de questions politiques

Les temps forts de la Révolution et l’Empire


« Vive le roi, vive la Nation ! » (1789 – 1791)
- la fin de l’Ancien Régime

La révolte commence par celle des députés du Tiers-État aux États généraux, qui veulent une constitution (« serment du Jeu de paume », le 20 juin) et qui se déclarent assemblée nationale (7 juillet) ; puis elle est suivie par celle du peuple parisien (14 juillet) qui permet à cette assemblée de rester en place. C'est la fin de l'absolutisme. La Grande Peur aboutit à la disparition de la société d'ordre (4 août). La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen (26 août) proclame surtout des droits individuels (libertés de penser, de s’exprimer et de se réunir).
- La monarchie constitutionnelle
Catholique sincère, Louis XVI est d'abord tourmenté par la Constitution civile du clergé. Il prend finalement la fuite le 20 juin 1791 (en vain puisque arrêté à Varennes). Pourtant, en septembre 1791, la Constitution lui donne le pouvoir exécutif tandis qu’une assemblée élue au suffrage censitaire exerce le pouvoir législatif. De grandes réformes sont introduites (création des départements par ex.). Les clubs politiques et la presse se développent.
« Vive la république ! » (1792-1798)
- La fin de la monarchie

Le roi, pour récupérer son pouvoir, œuvre en faveur d'une guerre. Le 20 avril 1792, la guerre contre l'Autriche est lancée, mais la situation dégénère et la France est envahie. Le 10 août 1792, les sans-culottes renversent la monarchie. Le 20 septembre 1792, les Français repoussent la menace étrangère à Valmy. Le 21 septembre, ils proclament la république. Louis XVI est accusé de trahison, condamné à mort, et exécuté le 21 janvier 1793.
- Instabilité politique et Terreur
Les Français royalistes et les fédéralistes opposés à la mort du roi s'insurgent, et la France entre en guerre civile. Les rois européens, se sentant menacés par cette exécution, forment une coalition.
La nouvelle Assemblée, la Convention, est divisée en deux camps : Les Girondins (députés républicains modérés, hostiles à l'exécution du roi) et Montagnards (alliés des sans-culottes).
La Convention donne le pouvoir à un Comité de Salut Public, dirigé par Robespierre. Il suspend temporairement les libertés et instaure la Terreur, pour traquer et exécuter les opposants à la République. Tous les suspects comparaissent devant un tribunal révolutionnaire : la Terreur fait 40 000 victimes. A la fin de l'année 1793, la république est sauvée, mais Robespierre ne s'arrête pas là. Il souhaite renforcer la Terreur et s'attaque désormais aux Montagnards. Il est alors renversé par les députés modérés, arrêté, et guillotiné, en juillet 1794.
Après l'exécution de Robespierre, le Directoire (République modérée) est mis en place. Mais les coups d'état sont fréquents et le Directoire n'arrive pas à surmonter les difficultés.
« Vive Bonaparte, vive l’Empereur ! » (1799-1815)
- Du consulat à l'Empire

Le 18 Brumaire de l'an VIII (9 novembre 1799), le général Bonaparte, fort de ses nombreux succès militaires, accède au pouvoir par un coup d'état. Il crée le Consulat et est nommé premier consul de la République. Un plébiscite en 1802 le nomme Consul à vie. En 1804, il se déclare Empereur des Français et accède au pouvoir absolu. Il s'appelle désormais Napoléon Ier.
- L'encadrement de la société française par Napoléon
Il stabilise la société française dans la lignée des idées de la Révolution : il signe le Concordat en 1801 avec le Pape. Il rédige le Code Civil en 1804. Il met en place un régime autoritaire : préfets à la tête des départements, censure, lycées formant des fonctionnaires dévoués. Il instaure le catéchisme impérial qui impose à chacun la fidélité à l'empereur. Il crée la légion d'honneur pour fidéliser les élites. Ce sont les « masses de granit », qui survivront à Napoléon.
- La France domine l'Europe
Depuis 1792, la France réalise des conquêtes en Europe. Napoléon poursuit l’expansion : grâce à ses victoires, il est à la tête d’un vaste empire européen qui compte 130 départements en 1811. D’autres Etats sont confiés à des membres de sa famille. Dans les territoires occupés par les armées françaises, les droits féodaux ou les privilèges sont abolis au nom des nouveaux principes hérités de la Révolution. Des constitutions sont mises en place et le Code civil est appliqué.
- La naissance des sentiments nationaux en Europe
La France soumet les territoires européens à des confiscations et des réquisitions, suscitant la résistance des populations. En Espagne, à partir de 1808, les troupes françaises doivent affronter une violente guérilla. Ces révoltes témoignent du développement du sentiment national en Europe.
En 1814, une coalition d’Etats envahit la France et exile Napoléon. La victoire sur Napoléon est celle des monarques européens coalisés et des peuples dont le sentiment national s’est affirmé.
 

 

 

 

 

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