Grande région urbaine formée de grandes villes et d'agglomérations.
Du grec « ville mère ». C’est une ville qui concentre des nombreuses fonctions de commandement (économique, politique, financière, culturelle, …). La métropole attire et rayonne.
Accélération des flux d’hommes, de capitaux, d’informations et de marchandises qui aboutit à l’interaction entre toutes les parties du monde.
L’ensemble des flux ou des liens qui relient des lieux ou des personnes.
Parc dans lequel se concentrent des activités de recherché dans les secteurs de pointe.
Concentration des hommes et des activités dans les grandes villes.
Ville qui regroupe les fonctions économique, financière, politique et culturelle et qui rayonne à l’échelle mondiale.
Ensemble des villes qui contribuent à la direction du monde". Symboliques des processus de globalisation, elles favorisent le rapprochement entre les diverses formes du tertiaire supérieur et du "quaternaire" (recherche, innovation, activités de direction). Ces espaces urbains fonctionnent en système, d'où l'image d'un archipel constitué d'"îles" qui concentrent entre elles l’essentiel du trafic aérien et des flux de télécommunication : 90 % des opérations financières s’y décident et 80 % des connaissances scientifiques s’y élaborent.
Le terme, traduit par ville rétrécissante, désigne un phénomène de rétrécissement urbain. Les shrinking cities sont d'abord associées au "déclin urbain" ou encore à la "décroissance urbaine" des villes industrielles états-uniennes et allemandes (schrumpfende Städte) dans les années 1970-1980 et touchent désormais un certain nombre de grandes villes du monde, d'abord européennes et, depuis les années 1990, des pays émergents..
Volume de biens ou de personnes en circulation. Le flux a une origine, un trajet, une destination.
Entreprise de grande taille exerçant ses activités dans plusieurs pays, directement ou par l’intermédiaire de filiales, selon une stratégie à l’échelle mondiale en fonction des avantages comparatifs des pays (coût de la main d’œuvre, conquête de marchés).
Usine, zone industrielle ou région industrielle laissées à l'abandon.
Quartier qui accueille des bureaux avec le siège social de grandes entreprises, les grands hôtels, les banques, les magasins de luxe. Reconnaissable à ses gratte-ciel. C.B.D. aux États-Unis.
Changement d’activité, transformation d’un site industriel en crise pour y développer des activités nouvelles.

Les villes dans la mondialisation


Comment les villes s'intègrent-elles dans la mondialisation ?

À l’échelle mondiale, les métropoles constituent des nœuds stratégiques de réseaux permettant l’interconnexion des différents acteurs de l’économie-monde et des différentes échelles territoriales et économiques. La position respective des villes dans la hiérarchie urbaine mondiale dépend de leur place dans les réseaux constitués par les flux économiques, financiers et de communications.

Des villes connectées et qui organisent la mondialisation

Les villes les plus intégrées à la mondialisation appartiennent le plus souvent aux pays les plus riches et développés du monde. Elles attirent beaucoup de monde ainsi que des activités : c’est le phénomène de métropolisation. Les métropoles sont au cœur de flux importants. Ces villes sont connectées entre elles par la mondialisation. Elles forment un réseau puissant de villes bien reliées qui assurent l’essentiel des activités de la mondialisation, autour de relations économiques, politiques, culturelles et humaines, définissant ainsi un « archipel mégalopolitain mondial ».
Au sommet, quelques métropoles, dans leur majorité portuaires, constituent un réseau de villes mondiales qui accumulent les principaux pouvoirs du commandement politique, géostratégique, économique (sièges sociaux des grandes firmes transnationales, activités financières, services de haut niveau, innovation) et culturel. Les trois premières sont New-York, Londres et Tokyo, échangeant principalement entre elles et sont à la tête des principales mégalopoles. Si les agglomérations de New York ou de Tokyo étaient indépendantes, elles seraient les 14e et 15e puissances économiques mondiales.

Des villes en déclin dans la mondialisation

Certaines villes connaissent un phénomène de déclin urbain, désigné par l’expression de «shrinking cities». Ce déclin est :
• urbain par la multiplication des friches (usines, logements vacants ou à l’abandon…) et le délaissement de certains quartiers, soit dans les quartiers péricentraux, soit même parfois dans la ville-centre historique ;
• démographique et économique, marqué par la perte d’activités, de fonctions, de revenus et d’emplois ;
• social avec le développement de la pauvreté, du chômage et de l’insécurité.
À l’échelle mondiale, ces villes en déclin ne parviennent pas à refonder leur potentiel économique, social et urbain sur des bases nouvelles afin de se (re)connecter aux grands réseaux et flux d’échanges de la mondialisation. Les plus anciennes villes touchées par ce phénomène ont été les villes de traditions industrielles d’Europe et d’Amérique du Nord. C’est surtout le cas aux États-Unis (Detroit ou Cleveland) et en Europe (Glasgow). Les paysages de ces villes se transforment avec l’apparition de friches industrielles. Le manque de moyens financiers des mairies pour résoudre les difficultés accélère parfois ce processus.
Mais le phénomène se diffuse dans toutes les régions du monde, notamment dans les pays émergents. Ce processus de déclin demeure cependant relativement limité.

Des villes qui s’adaptent à la mondialisation

La mondialisation représente aussi parfois une opportunité de développement. Certaines villes, longtemps isolées réussissent à s’insérer dans les flux mondiaux pour développer de nouvelles ressources. C’est le cas par exemple, de villes du golfe persique ou de Chine. Celles-ci tirent des ressources d’activités (tourisme, vente d’arts ...) destinées à une clientèle mondiale disposant d’un haut niveau de vie.
Des villes anciennes réussissent aussi à s’adapter à la mondialisation et à poursuivre leur croissance (Istanbul en partie). Cela passe notamment par des opérations de rénovation urbaine ou de reconversion. Avec la construction de technopôles ou de quartiers des affaires.

Les villes sont donc différemment touchées par la mondialisation. Il faut cependant aussi noter qu’elles en sont un des acteurs majeurs, les pôles principaux.