Diversité naturelle des espèces vivantes.
Groupe d'habitations précaires, généralement constituées de matériaux de récupération et dépourvues de confort.
C’est l’extension des surfaces bâties en périphérie des villes.
Agglomération de plus de 10 millions d’habitants.
Le fait, pour une ville ou un quartier, de pouvoir vivre sans apport extérieur (eau, nourriture, énergie…).
Jardin géré en commun par un groupe d’habitants.
Nouveau quartier qui répond aux objectifs du développement durable. Il représente ne modèle réduit ce que pourrait être la ville de demain.
Modes de transports qui ne génèrent pas de pollution ou de gaz à effet de serre.
Ville dont la municipalité mène une politique sociale, économique et environnementale pour améliorer la vie quotidienne des habitants.
Ville qui utilise les technologies numériques et internet pour tout.
Développement qui essaie de préserver la planète pour les générations futures.
Utilisation à plusieurs d’un même véhicule pour effectuer un trajet.
Freiner l'étalement urbain en utilisant le plus possible les espaces libres.
Énergie fournie par la nature (eau, soleil, vent) ou se régénérant à l’échelle humaine (biomasse, biocarburant).
Bâtiment qui produit plus d’énergie qu’il n’en consomme.
Faire vivre dans un même lieu des habitants d'origines sociales différentes.
Ou "smart city". Ville qui utilise les technologies connectées pour gérer le quotiiden (alerte, chauffage, déchets...).
Dossier consacré aux enjeux liés à la vie des grandes métropoles dans le monde, en 2018 et d'ici 2100. Les défis qui vont se poser aux citadins dans un avenir proche : logement, nourriture, accès à l'eau potable, adaptation aux changements climatiques, pollution de l'air.
Dossier consacré aux villes flottantes imaginées pour faire face au réchauffement climatique et à la montée des eaux qu'il entraîne : l'intérêt de construire sur l'eau et les contraintes à respecter.

Les villes de demain


Comment habiterons- nous la ville du futur ?

La multiplication des défis liés à l’urbanisation

Quels sont les problèmes et les contraintes de la métropole d’aujourd’hui ?

L’ONU prévoit qu’en 2050 66% de la population mondiale vivra en ville contre 54% actuellement, ce sont chaque semaine 1 million de personnes qui rejoignent les villes aujourd’hui. Les mégapoles voient leur nombre augmenter rapidement, surtout en Asie. Elles connaissent toutes des problèmes et des contraintes :
- Des défis socio-économiques : cet afflux de personnes dans les villes, notamment les plus grandes, pose des problèmes sociaux et économiques : il faut loger, employer, nourrir, éduquer et soigner ses personnes. Or, le nombre de mal logés augmente (bidonvilles) et les tensions sociales liées à la ségrégation sociospatiale se multiplient (pas de mixité sociale).
- Des défis environnementaux : L’urbanisation a entraîné des problèmes de perte de diversité biologique, de pollution ou encore d’embouteillages. L’étalement urbain pousse à l’utilisation de véhicules individuels polluants, génère des surcoûts liés à l’allongement des réseaux (téléphone, eau potable…) et l’asphalte des routes imperméabilise les sols ce qui aggrave les crues. Enfin la ville est un espace très gourmand en eau et en électricité.
Aujourd'hui, un développement durable de la planète suppose de meilleures conditions de vie en milieu urbain mais aussi d'autres modes de vie, plus respectueux de l'environnement tant local que global.

Repenser la ville dans le sens d’un développement durable

Comment la ville du futur pourra-t-elle améliorer la vie de ses habitants ?

Les aménagements doivent permettre à la fois d’encourager les activités économiques, atténuer les inégalités et respecter l’environnement : c’est le développement de la ville durable.
- Aménager des villes durables
Les villes, principalement dans les pays riches, prennent petit à petit des mesures pour atteindre l’objectif du développement durable et du « bien vivre ensemble ». Des écoquartiers voient le jour qui tentent de faire se côtoyer des populations aux niveaux de vie différents, de faire coexister des activités différentes (logements, commerces, écoles…) tout en préservant l’environnement (transports doux, recyclage des déchets…). De nombreux projets visent à densifier la ville pour éviter son étalement, à introduire l’agriculture en ville (potagers communautaires, fermes urbaines) pour participer à son approvisionnement ou encore à économiser l’énergie grâce aux bâtiments à énergie positive. On développe les transports doux : transports en commun, covoiturage, véhicules électriques, pistes cyclables et véhicules en libre-service. Les habitants veulent aussi laisser plus de place à la nature en ville (forêts urbaines, jardins partagés comme à Montréal, façades et toits végétalisés).
- Les éco-cités, les « villes intelligentes »
La ville « intelligente » est hyperconnectée pour mieux organiser les services utilisés par les divers habitants, leurs mobilités, améliorer la qualité de vie et préserver l’environnement. Elle produit elle-même ses propres énergies renouvelables.
A Tianjin en Chine ou Masdart City dans l’émirat d’Abou Dhabi, les projets visent à utiliser les nouvelles technologies pour améliorer la qualité de vie, l'efficacité de la gestion urbaine et des services urbains tout en respectant l'environnement et en visant l’autosuffisance. Cependant, ces projets extrêmement coûteux peinent à attirer les populations et paraissent difficilement généralisables.
- Les projets futuristes
Face aux défis de l’explosion urbaine, les architectes imaginent des projets futuristes particulièrement coûteux. L’immeuble Dragonfly de l’architecte Vincent Callebaut serait ainsi une ferme verticale au cœur de Manhattan à New-York permettant les cultures et l’élevage à l’abri du mauvais temps tout en économisant l’eau et l’énergie. Ce même architecte a imaginé Lilypad, ville qui se déplacerait sur l’eau et produirait plus d’énergie qu’elle n’en consommerait.
Le projet Earthscraper serait quant à lui une pyramide inversée de 300 mètres enfouie sous le centre-historique de Mexico, accueillant musée, logements, commerces, et bureaux et permettant de compenser le manque de place en surface.