Titre financier qui représente une part dans le capital d’une entreprise et qui rapporte un dividende
Classe sociale diversifiée mais caractérisée par la richesse, l’influence.
Ensemble d’idées.
Arrêt de travail des ouvriers qui protestent contre leur patron.
Idée selon laquelle le gouvernement ne doit pas intervenir dans l’économie..
Installation qui permet d’extraire du sous-sol des matières premières, par exemple du charbon.
Personne qui travaille dans une usine sous la direction d’un patron.
Région industrielle où l’industrie s’est développée à partir de gisements de charbon.
Fabrication de fonte et d’acier à partir de minerai de fer et de charbon.
Ouvrier très pauvre qui ne possède que sa force de travail.
Mouvement d’idées et courant politique qui veut changer la société pour protéger les ouvriers contre les abus des patrons.
Généralisation de l’emploi des machines pour remplacer la force humaine ou animale.
Ensemble des sommes nécessaires pour créer et faire marcher une entreprise.
Système économique et social caractérisé par la domination des industriels et des banquiers.
Généralisation de l’emploi des machines pour remplacer la force humaine ou animale.
Association de personnes exerçant la même profession et qui a pour but de défendre leurs intérêts communs.

Les sociétés à l'âge industriel


Révolution industrielle ou industrialisation ?

La « révolution industrielle » commence en Angleterre (dernier tiers du XVIIIe siècle) où les modifications de l’économie suivent un rythme accéléré. Dans les autres pays, on parle «d’industrialisation» : les transformations de l’économie sont plus lentes et progressives.
La première révolution industrielle est marquée par le charbon, le moteur à vapeur et les progrès de l’industrie textile et de la métallurgie. A partir des années 1870, on parle de la seconde révolution industrielle marquée par l’électricité, le pétrole, le moteur à explosion, les progrès de la métallurgie de l’acier et de l’aluminium.

L’industrialisation et ses conséquences économiques

La naissance et le développement de l’industrie se caractérisent par : la division du travail, des effectifs importants de salariés et la mécanisation. Celle-ci permet urne production en masse qui fait baisser les prix de revient des produits qui s’échangent de plus en plus facilement avec la construction de chemins de fer.  L’industrialisation entraîne l’essor du capitalisme. Un particulier qui veut créer une entreprise ne dispose pas toujours du capital nécessaire. Il doit alors faire appel au concours des banques qui ont en dépôt l'épargne des gens. Il peut aussi s'associer à d'autres. Dans ce cas, les titres ou actions. sont vendus à la bourse.

L’industrialisation et ses conséquences sociales

La sidérurgie et les mines marquent les paysages ruraux créant des « pays noirs » tandis que les usines transforment les villes. La société du XIXe siècle est encore majoritairement rurale mais les ouvriers occupent une place de plus en plus importante. Parallèlement, les employés de magasins ou de banque vont former un nouveau groupe social : les classes moyennes, plus instruites et nées aussi de l’épargne. La bourgeoisie se développe, elle devient le groupe dominant dans la société.
Dans les usines où les conditions de travail sont souvent pénibles, les ouvriers organisent des grèves ou des syndicats pour réclamer une amélioration de leurs conditions qu’ils obtiennent par l’adoption de lois sociales. Petit à petit, le niveau de vie augmente et le progrès technique se développe pour offrir une vie plus confortable dans les sociétés européennes.

De nouvelles façons de penser la société

L’industrialisation et la transformation de la société qu’elle entraîne permettent l’émergence de nouvelles idéologies politiques. D’un côté, le libéralisme politique fait la part belle aux investissements des entrepreneurs, défend la propriété privée et refuse l’intervention de l’État dans le circuit de l’économie et la question sociale. De l’autre, le socialisme développe la lutte contre la bourgeoisie en dénonçant l’exploitation des plus pauvres et cherche à instaurer la révolution du prolétariat. A la fin du XIXe siècle, l’Église catholique défend quant à elle une troisième voie : celle d’un catholicisme social qui dénonce les abus du patronat tout autant qu’elle combat l’idéologie d’une révolution sociale.