Croyance en de nombreux dieux.
Groupe humain vivant sur un territoire, composé d’une ville et de la campagne environnante, et sous une même autorité.
Lieu consacré à une cérémonie religieuse.
Grande place publique, centre de la vie politique, économique et religieuse.
Un étranger, qui ne parle ni grec, ni latin.
Cité créée par les Grecs hors de Grèce.
Personnage légendaire à qui l’on attribue des actions extraordinaires.
Colline sacrée de la cité grecque.
Récit qui raconte les aventures des dieux et des héros.
Don fait à une divinité.
La réponse d’un dieu à une question qu’on lui pose.
La femme qui transmet les réponses d’Apollon à Delphes.
Offrande d’un animal à un dieu dans le but d’obtenir une faveur.
Qui est commun à tous les Grecs.
Ensemble des règles qui organisent une cérémonie religieuse.
Cimon représente sa cité Athènes aux épreuves de lutte. Hélas, une sombre machination vient obscurcir la fête : un athlète est assassiné et Cimon est en danger !
"Je ne sais pas ce que font les dieux. Mais je sais ce que font les hommes courageux. Les Troyens croient en moi, je ne les trahirai pas pour sauver ma vie tout seul dans mon coin".
Guerrier grec combattant à pied et lourdement armé.

Le monde des cités grecques


Qu'est-ce qui unit les Grecs à partir du VIIIe siècle avant J.-C. ?

Un monde de cités

Venues du Nord entre le IIe et Ie millénaire avant J.-C., diverses populations (Ioniens, Achéens puis Doriens) vont donner naissance au peuple grec. A partir du VIIIe siècle avant J.-C., celui-ci se regroupe en cités-Etats, construites autour d’une acropole, d’un sanctuaire, d’un port et d’une agora.

Les cités sont indépendantes : chacune possède un territoire et une divinité protectrice. Chaque cité frappe sa monnaie et a aussi son propre régime politique (démocratie, royauté, tyrannie). Des guerres éclatent souvent entre les cités pour la domination d'un territoire ou d'une cité, et opposent des armées d' hoplites.

Pour différentes raisons (pression démographique, pauvreté, dissensions politiques), des grecs quittent leur cité pour en fonder une nouvelle, appelée colonie. En deux siècles, ils vont faire de la Méditerranée leur mer (on compte 700 cités en Grèce, Italie…).

Un monde aux valeurs communes

Un Grec se définit d’abord par sa langue, qui le distingue de ceux qui ne parlent pas grec, les barbares. Ils ont les mêmes mythes. Ils sont polythéistes. S’ils attribuent à leurs dieux de nombreux pouvoirs, ils pensent qu’ils vivent comme eux et interviennent dans les affaires des hommes. Ils partagent le même mode de vie (importance de l’hospitalité par exemple) et la même éducation. Tout Grec connaît les récits de l’Iliade et de l’Odyssée, attribués à Homère, l’un racontant le siège de Troie et l’autre les voyages d’Ulysse. Les héros servent de modèles à tous les grecs (courage, honneur, défense de la patrie…).

La religion est au cœur de leur vie. Ils honorent leurs dieux par des rites, des offrandes et des sacrifices. Si chaque cité a une divinité protectrice, elles participent à de grandes fêtes communes dans des sanctuaires panhélleniques, tels celui de Zeus à Olympie - où tous les quatre ans, on s’affronte dans des concours sportifs – ou celui de Delphes où la Pythie rend des oracles.